Introduit dans le quotidien de la vie communautaire par l'arrivée de la téléphonie mobile, le service de messagerie SMS (Short Message Service) a su s'imposer et tenir aujourd'hui une place de choix dans les mœurs de tous. Pas une seconde sans des milliers d'envoi de par le monde.
Tous... Hommes, femmes, enfants, vieux et jeunes. Tout le monde peut, depuis l'endroit où il se trouve avoir accès à ce service qui, il faut bien le reconnaître, simplifie la vie tant dans son utilisation que dans son coût (500 sms à seulement 100f CFA).
Cependant, il y a un point capital qu'il nous faut souligner. Le sms est facile d'utilisation, tellement facile que nous voyons naitre un nouveau mode de langue naitre. Celui qui ne respecte en rien l'orthographe, la conjugaison et la grammaire faisant ainsi place à la libre expression d'une population déjà en mal de compétence littéraire.
Ah! Pauvre jeunesse. Ne l'aidant en rien face à ses lacunes accumulées au cours du parcours scolaire notamment en lettres, le sms lui donne désormais plein pouvoir d'écrire "Réadé" au lieu de "Regarder", "Paé" au lieu de "Parce que" ou encore "Yé di" au lieu de "Je dis"... La liste des mots réinventés est longue, très longue d'ailleurs.
Que faire face à cela quand on sait combien bas est le niveau des élèves et étudiants en Afrique (plus grande partie de la population concernée)?
Que sera-t-il de cette population, espoir et acteur de demain pour les pays Africains?
Quelles sont les résolutions à adopter dès maintenant par nos pouvoirs publiques et autres responsables?
Autant d'interrogations qui nous interpellent sur la gravité du sujet. Ne perdons pas de vue qu'une nation forte se construit à partir de valeurs solides pour répondre à la compétitivité sur le marché de la mondialisation.
Ne tuons pas l'avenir de l'Afrique.
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